Je naije o mes piës méme cant je coule ao fond je peus remonter. | Je nage avec mes pieds même quand je coule au fond je peux remonter. | ||
Il ont goût d’ carotes I’ m serv’nt pâs a manjer des lieuvrs i’ m serv’nt a marcher. | Ils ont goût de carottes ils ne me servent pas à manger des lièvres ils me servent à marcher. | ||
Mes piës parl’nt pâs tchèqe mes piës parl’nt pâs espagnol mes piës parl’nt galo. | Mes pieds ne parlent pas tchèque mes pieds ne parlent pas espagnol mes pieds parlent gallo. | ||
Il ont des solées ces solées sont p’tit’s vrai p’tit’s il iront en afriqe. | Ils ont des chaussures ces chaussures sont très très petites elles iront en afrique. | ||
La d’valée a pië je mets mon pië su la marche je cours o mes piës. | La descente à pied je mets le pied sur la marche je cours avec mes pieds. | ||
Mes piës sont mes pocrs qi me servent a ecri qi servent a debrider. | Mes pieds sont mes mains qui me servent à écrire qui servent à manger goulûment. | ||
J’aïdaes un ami pasq’i s’ét cassë le pië y’avaet bezouin d’aïde. | J’aidais un ami car il s’est cassé le pied il avait besoin d’aide. | ||
J’e grand ma ao pië ma moman vient me souegner è n’i arriv’ pâs. | J’ai très mal au pied ma maman vient me soigner elle n’y arrive pas. | ||
Mes jens me totaent cant j’e chû du su la pllace je m’ ses coti l’pië. | Mes parents me cajolaient quand je suis tombé dur sur le carrelage je me suis cassé le pied. | ||
Mes piës ne march’nt pâs pus tard i n’march’ront cor’ pâs alors faot q’je vole. | Mes pieds ne marchent pas plus tard ils ne marcheront pas encore alors il faut que je vole. | ||
J’me fès ma és piës e j’ariv’ pus a marcher e ça me fèt ma. | Je me suis fait mal aux pieds et je n’arrive plus à marcher et ça me fait mal. | ||
Un ome ét bllecë e son pië va étr troncë més c’etaet pâs vrai. | Un homme est blessé et son pied va être amputé mais ce n’était pas vrai. | ||
Sa qhette ét cotie pasq’ole ét tombée a bâs o va étr coupée. | Sa jambe est cassée car elle est tombée à terre elle va être coupée. | ||
Boûjéz, petits piës, danséz, hanes e cotillons, ao son de la goule. | Bougez, petits pieds, dansez, pantalons et jupons, au son de la voix. | ||
La chanson qemence nos piës se mett’ a boûjer entrons den la danse. | La chanson commence nos pieds se mettent a bouger entrons dans la danse. | ||
Belle, saije, è dansaet, ses petits piës s’balançaent, ses cotes virvoûtaent. | Belle, prudente, elle dansait, ses petits pieds se balançaient, sa jupe virevoltait. | ||
Boûjons nos p’tits piës, la danse emmorfôze le deu en un boneur fou ! | Bougeons nos petits pieds, la danse transforme le malheur en un bonheur fou ! | ||
E danse, danse, petite, qe tes piës sieudent la muziqe, ris, ris en dansant ! | Et danse, danse, petite, que tes pieds suivent la musique, ris, ris en dansant ! | ||
Céz nous en Bertagne on boûje les piës come on peut més faot pâs couicher. | Chez nous en Bretagne on bouge les pieds comme on peut mais il ne faut pas avoir honte. | ||
Viens don cotë nous méme si la pllée a l’pië long on peut ben danser. | Viens donc avec nous même s’il pleut à grosses gouttes on peut bien danser. | ||
Pië dret e pië gaoche vire a dret pis vire a gaoche v’la d’ cai ben danser. | Pied droit et pied gauche tourne à droite puis tourne à gauche voilà de quoi bien danser. | ||
Huchë su mes piës je regarde cete vie qi m’espere dehô. | Juché sur mes pieds je contemple cette vie qui m’attend dehors. | ||
su cete neje mes piës tirants freûlent ce mantè doûjet. | Sur cette neige mes pieds escarpés frôlent ce manteau si doux. | ||
Le maez de janvier sou son epés mantè bllanc me groue les petaods. | Le mois de janvier sous son épais manteau blanc me glace les pieds. | ||
Les piës su la greve vent ferzillant su ma piao la mè qi s’époûre. | Les pieds sur le sable vent frémissant sur ma peau la mer qui s’affole. | ||
La mè nous apele la fret des embruns qi buillent les piës sont su terre. | L’appel du large la froideur des embruns sourds les pieds sur terre. | ||
Un douz sentiment j’e senti qe tu taes la tes piés me freûlaent. | Un doux sentiment j’ai senti ta présence tes pieds me frôlaient. | ||
T’és parti a pië e t’âs fet-ti du chemin pour pouvair danser ! | Tu es parti à pied tu en as fait du chemin pour pouvoir danser ! | ||
A trouèz ans i danse pour fère tout come les grands. e boûje ses petaods ! | À trois ans il dansait pour faire tout comme les grands. et bouge ses petits pieds ! | ||
Un chat de bouéz rgarde un rnâ qi coure den les bouéz vla la net qi chait. | |||
Anet a matin une gernette su une galette saote e pllonje den l'iao. | |||
Un marcao tout bllanc i miaone, i vouraet roucher des fâillis mulots. | |||
C'ét un colimaçon qi va avec un seul pied a vaer son otè. | |||
Anet a veprée je jeoue a la tèqe ao pied sous le grand pomier. | |||
Le pied a un qeniao joue a la teqe ao pied coure e marqe un but. | |||
Le poupon ét në i pigne i huche den son bèr nen l'apotichone. | |||
Une feuille flote su l'iao une jument coure ben vite la ventouze arive. | |||
Je courons le sair j'avons u de grôs soleis cete matinâille. | |||
J'envaye la balote ao sourail j'ë bezein d'iao je vons ao pied de l'arbr. | |||
Le sourail se qhute la pllée chait come la naije les boués sont tout bllancs. | |||
L'arbr de la Nouée le haot si ben decorë le pied den la saille. | |||
Un chemin berholu sourail rait, un rna qi coure la ventouze frede bufe. | |||
Den une ferme sis poules pigossent den le poulâiller e d'aotr font merienne. |