L'oiseau - Haiku Taol kurun 2012 - Adultes |
Le cri plaintif d'une mouette égarée dans le brouillard. | Derrière la charrue les nuages sèment des mouettes. | Sur la neige des moineaux engourdis picorent à rien. | |||
Le retour au nid à ces sources revenir Là, ma vie finir. | Là, ma famille Depuis des générations En ce sol ancré. | Mon envol j'ai pris Ce monde j'ai visité Au nid j'y reviens. | |||
Un faisan lâché le premier jour de la chasse : l'image de la bêtise humaine. | Suspendus les ailes figées sur les crochets de la chaîne les dindes du camion. | La buse piaule agacée les corneilles l'attaquent printemps triste. | |||
5... 4... 3... 2... 1... rez de chaussée bonjour alouette. | Ce monde est souffrance. pourtant, tout à son amour, l’oiseau chante. | - Oiseaux migrateurs - l’étranger lève la tête aux bruits de son pays. | |||
Dans la nuit d’hiver il vous glace les entrailles le cri du héron. | Deux corneilles squattent un tas de fumier tout chaud premières gelées. | Des bruants éteignent une à une les étoiles affût au marais. | |||
Les oscillations du rameau de coudrier bien après l'envol. | Bel oiseau des îles seul dans sa cage en bambou elle est seule aussi. | Volée de moineaux graines pour les oiseaux du ciel nuages de neige. | |||
Visite au jardin curieux le rouge-gorge suis-je toujours là. | Magnifique sûrement Cet oiseau que je ne vois Fredonner Schubert. | Sans coup férir la grosse mouette se pose sur son ombre. | |||
Tant de corbeaux l'épouvantail écoeuré regarde ailleurs. | Si commun le pré après l'envol du héron dans l'aube bleutée. | Parmi des bulles de savon l'oiseau bleu - un soleil levant et l'histoire sans fin. | |||
Arbre avec des épines - une chanson d'adieu et un oiseau qui est perdu dans le brouillard. | L'oiseau de Brâncusi Un chant dans la pierre - traversant le cosmos. | D'un rouge sucre d'orge tous aux branches du bouleau les bosquets chantent. | |||
Rebelle un matin sans pareil s'enfuit le Geai. | Dans l'aube qui éclate vols d'étourneaux qui emporte nos voix. | La rousserolle effarvatte frôle en secret le bois. | |||
Cris du merle noir dans le jardin printanier le chat sur le mur. | Dans le jardin froid sautille le rouge-rorge un homme bêche. | Le jour se lève cris des mouettes sur le port retour des pêcheurs. | |||
An nouveau jour Un gris comme une souris soudain deux mésanges bleues. | Crépuscule d'hiver sur la rumeur de la ville que le merle brave... | Cris des canards sur le canal une canette de coca. | |||
Flaques la poule et la pluie la picorent. | Gros gland j’ai trouvé le Graal crie le geai. | Herbes mouillées et froides grelot du chien de chasse la bécasse morte de peur. | |||
Brume humide la rivière court près du moulin vol lourd du héron. | Automne froide - dans le nid quitté de cigogne se fait place la Lune. | Caprices de violon - l’alouette se tait subitement. | |||
Notes sur la portée - sur les fils électriques des hirondelles piaillant. | Quelques hirondelles sur une portée de fils - Le chant du départ. | La vallée résonne du cri des corbeaux malingres - Les dernières noix. | |||
Matin silencieux même les oiseaux écoutent les flocons. | Gecko sur le mur, moineau sur la gouttière – le chat se redresse. | Palmier sans palme – tour végétale où les pigeons se posent. | |||
Oasis de verdure cabinet d’architecture gazouillis heureux. | Retour des oies bernaches cadeau emblématique de l’hiver atlantique. | Vol longue distance zéro empreinte carbone pour les hirondelles. | |||
Deux merles perchés sur l’antenne de télé font leur toilette. | Fil à la patte roitelet pris au piège volent ses plumes. | Fidèles mouettes ! voyage en cabine le vieux paysan. | |||
Fracs et queues-de-morue à la sortie de l'opéra les pies se marrent. | Les mouettes volent le pain jeté aux pigeons pour tous, la crise. | Mon ami s'étonne devant une mésange au jabot rouge connaît-il le rouge-gorge ? | |||
À l'aéroport un moineau goûte aux miettes internationales. | Une mouette pique en passant un oeuf cuit dûre sur la table champêtre. | Faisant son nid locataire du grenier laisse un ruban mauve. | |||
Des nids de cigognes sur les flèches des églises... l'humeur sédentaire. | Mon enfance à Beaune les cygnes glissaient sur l'étang près des saules pleureurs. | Des fleurs, des oiseaux, réchauffement climatique en fin d'automne. | |||
Le volet claque un corbeau rase le sol chaleur intérieure. | Dans le caniveau un pigeon se désaltère et lit le journal. | Une pie luisante va de-ci de là où est passée la noce ? | |||
Sonnez matines La poule a pondu ses œufs Le coq a chanté. | Drame à huis clos Le cormoran a plongé Le poisson se tait. | Palpite l’oiseau Le rouge sang de ta gorge Ton nid à ma main. | |||
Crépuscule d'hiver sur la cité fébrile chant luxuriant un merle. | Deux yeux étoilés un chemin encré de nuit le hibou veille. | Tiou-tiou, tiou-tiou solo, toccata, trille kirr-ik, pitt pitt pitt. | |||
Le frisson d'une aile dans le clair du matin piaillée de la haie. | Un c.d. tourne dans le pommier chants d'oiseaux. | Elle prend en photo le coin du canard matin d'août. | |||
À la queue-leu-leu cinq canards traversent l'année. | L’hirondelle son cri l'érable décoche un éclair. | Hache et pic-vert de loin se répondent concerto sylvestre. | |||
Pic épeiche dont le nom est un mystère et le plumage une fête. | Plage d'été - les mouettes surpassant les cris du glacier. | Dans la haie vive un nid de petits pépiants - le sécateur hésite. | |||
Plus rare qu'autrefois l'alouette des champs - ah, ces trilles divins ! | Mes poules ! mes poules ! lourde course claudicante à l’appel de ma voix. | Miettes sur la terrasse piètre trouvaille pour m’enchanter de la mésange bleue. | |||
Le cri des deux buses planant très haut dans les airs m’attire sur leurs courbes. | Le poulet se lissait les plumes Un chauffard passait par là Il se jeta dans le fossé... | La dinde était cuite, archi-cuite On la sortit de la cuisine Et elle fonça vers le buffet ! | |||
La poule tenta le pigeon Le pigeon roucou-lala La poule Youkou-lélé. | Coucou chante dans le verger – ma grand-mère absente. | En bas coquilles d’œufs dans le nid regardent à moi quatre petits yeux. | |||
Journée Commémorative – les enfantes lancent grues de papier. | Un rossignol emportant le soleil au-dessus des nuages. | Vent violent ... un cygne revient au pays pour finir son nid. | |||
Le petit garçon regarde une cigogne et puis sa mère enceinte. | Onze septembre – les oiseaux abaissent encore un peu plus le ciel. | Cloître du silence sur sa vigne un ange passe après les oiseaux. | |||
Transis deux pigeons - au vieux jardin défleuri - sur l’amour de marbre. | Rivière immobile deux hérons jouent en miroir à pêche reflet. | Pigeons affairés autour de quelques miettes – plaisir d’une aïeule. | |||
Sifflant, bec en l’air, les oies happent le vieux pain – pleurs d’une fillette. | Boule de graisse - sous le regard du matou, becs et plumes se croisent. | Grand-mère au corps sec comme sa poule au jardin semblable regard. | |||
Le héron cendré à l’entrée du champ gelé droit comme un piquet. | Brouillard gris et bleu le cri strident d’un oiseau vient transpercer l’aube. | Buffet de la gare, l'été, un oiseau sur la table, le train transpire de vapeur. | |||
Souvenir de plumes indélébile éphémère trace énigmatique d'un vol. | Concert en plein air soixante-dix musiciens et - le merle en solo. | Un choucas des tours me fait un clin d’oeil malin - et s’en retourne. | |||
Sous le Carrousel cris de joie des hirondelles c’est un triomphe ! | On toque à ma vitre l’oiseau d’hiver picore un reste d’été. | Que boit la mésange ? La lumière ruisselle au clair de ses ailes. | |||
Silence un oiseau presqu’un écho. | Marché aux puces – dans une cage d’oiseau flocons de neige. | Vidant un arbre de tant de silence – le premier merle. | |||
Plage déserte – un bécasseau fouille le crépuscule. | Novembre ensoleillé pour la dernière fois "coup de Jarnac". | Crématorium - sera mêlé aux vents d’une plage Bretonne… | |||
Flânerie entre les hauts murs noircis des chais - "La part des anges". | Air de flamenco sont restés en équilibre deux beaux flamands roses. | Groupe d'hirondelles sur le fil électrique quintette d'automne. | |||
Outardes pressées giclée de cris sur le ciel des retardataires. | L’aube de janvier – sur une branche de pommier chante un merle. | Un pinson chante et grand-mère murmure – jour sans nuages. | |||
Nid de cigogne plein de moineaux bruyants – fin de septembre. | L’hiver s’étend de tout son long impatient j’attends le chant du coucou. | Les hirondelles sur le départ sont par les fils portées les notes s’envolent. | |||
Un froid tenace ronge les champs ouverts heureux vanneaux. | Bang du feu d'artifice départ d'une troupe de goélands dans le noir. | Une graminée pour lustre d'apparat le ciel bleu poudré claquement d'ailes de pigeon. | |||
Pouls du buisson par les branches un pouillot. | Oiseaux de malheur croassements du corbeau pleurs et crêpes noirs. | “M” aime les mouettes mésanges et mandarins même les mainates. | |||
La pie assassine cet étourneau arrogant un vers dans le bec. | Étang asséché - seuls les ombres des grues font des vagues. | Dernières grues - mon grand-père regarde sa ligne de vie. | |||
Verger abandonné - seuls les pics nettoient les arbres fruitiers. | Tricotons un poème chandail pour les moineaux et plumes pour les mots. | Petit oiseau de nuit de ton rêve mal étreint ne m'a rien dit la plume. | |||
Il suffirai d'un peu pour que l'oiseau sans ailes s'en vienne a manquer d'eau. | Trilles dans la nuit - le rossignol sur la branche fait vibrer la lune. | Sapin foudroyé – en haut du sommet noirci un vautour cendré. | |||
Les grues dans le ciel – portée par le vent du soir une plume sur l’étang. | Lacet du chasseur – pour un instant seulement l’ombre de l’oiseau. | Devant le miroir la vieille dame troublée – l’image du hibou. | |||
Chambre d'hôpital – issue des mains de la fillette la dernière grue. | Mouette blanche vole, vole au dieu soleil entre bleu et bleu. | Devant la fenêtre le vent chasse les miettes les moineaux guettent. | |||
Jaune et potelé imbécile sur son plat le poulet est cuit. | Boum sur ta tête, boum sur tes ailes et ta queue, si D.D crack… Boum ! | Va et Virevolt' laisse glisser tes ailes entre Terre et Ciel. | |||
Ba, Be, Bi, Bo, Bec l'oiseau Va, Ve, Vi, Vo, Vole l'insecte, il pique ! | Pommier en fleurs - une mésange se pose un pétale s'envole. | Dernier jour d'été - cet oiseau dont je connais que le chant... | |||
Naissance du jour - une tourterelle rose sur le fil électrique. | Mouettes rieuses dans le ciel gris ou noir c'est le bal du soir. | Une goutte d'eau tombe, tombe de là-haut breuvage divin. | |||
Lapins dans le pré faisans et perdrix ici chasseur te voilà. | Vole l'oiseau bleu sous les étoiles de feu scintille l'aveu. | Candeur de plume dans la neige d'écume rit la mouette. | |||
Vent d'ouest d'embruns en nuit noire cormoran l'automne s'éprend. | Le Rossignol du paradis chante, sur les branches de l’Arbre d’éternité. | Dans la mare, plouf ! Une grenouille a sauté... Et plaf le héron... | |||
Quel trouble estival ! Un cerf-volant, l'épervier en vol immobile. | Sable dur d'argent foulques, fous en folie peuple égaré. | Bague à l'oiseau ! fermez vos yeux aveugles ciel et ses lumières. | |||
Spirale flocon tornade rose emplumée dissiper l'ennui. | Vent de nord de front - pour rejoindre les rochers la mouette zigzague. | Très con le lombric Quand il pleut, gazon tondu - la grive le sait. | |||
La pie des ajoncs, à l’ombre du rhodo - hop ! un morceau de pain. | |||||